Premiers gendarmes mobiles féminins en « Opex » sur le territoire irakien

 


© EGM Aurillac

De fin avril à début août dernier, Marine et Roxane, deux militaires de l’escadron de gendarmerie mobile d’Aurillac, ont été projetées en Irak avec leur peloton. Premiers gendarmes féminins en mission Opex de trois mois sur ce territoire, elles livrent leur regard sur ce séjour, d’autant plus particulier que l’épidémie de Covid les aura totalement confinées au sein de l’ambassade. Récit.

Située dans la zone classée rouge de Bagdad, l’ambassade de France en Irak est placée sous la coupe d’un dispositif de sécurité renforcé, confié à un détachement de gendarmerie. Sous la responsabilité de la sécurité-protection du GIGN et composé de militaires du GIGN, de Techniciens d’escorte d’autorité et de sécurisation de site (TEASS) et de Gendarmes mobiles (G.M.), détachés sur place pour une durée de trois mois, celui-ci assure ainsi la protection des diplomates, des divers agents de l’ambassade et des emprises françaises.

Au regard du risque d’attentat prégnant et des tirs fréquents dans les environs proches, la vie sur cette emprise a déjà, en temps normal, des airs de confinement, que la pandémie de Covid-19 est venue accentuer. C’est dans ce contexte particulier qu’un peloton de l’Escadron de gendarmerie mobile (EGM) d’Aurillac a été projeté à Bagdad de fin avril à début août dernier. Particulier aussi, au regard de la présence, pour la première fois sur le sol irakien, de deux gendarmes mobiles féminins : Marine et Roxane.

De leur désignation à leur retour en France, en passant par leur arrivée à l’aéroport de Bagdad, la perception de leur paquetage, leur formation in situ par le GIGN et l’accomplissement de leurs différentes missions, les deux militaires reviennent sur leur expérience au sein de cette ambassade, qu’elles n’auront pas quittée durant tout un trimestre. En effet, levées partiellement pendant un temps, les mesures de confinement ont été reconduites au regard de la forte augmentation du nombre de personnes infectées dans la capitale irakienne. (…)

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