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N° 990, 4-10 septembre 2020

Une chronique de Pierre Branda
Retour sur un été fiévreux
Dès le mois de mai, les esprits se sont échauffés contre le statuaire de nos rues, en particulier en Martinique, à Fort de France. Après qu’on s’en soit pris à Victor Schœlcher, pourtant à l’origine de l’abolition de l’esclavage, l’impératrice Joséphine fut victime d’une consternante fureur. Sa statue fut détruite, brûlée, souillée au cœur de l’été, ce 26 juillet.
Depuis plusieurs années, elle était déjà décapitée et maculée de peinture rouge sang. Au-delà de son caractère extrêmement choquant, ce vandalisme est en outre totalement ignorant de notre histoire. Il a été perpétré pour une prétendue responsabilité de l’épouse du Premier Consul dans le rétablissement de l’esclavage en 1802. Or, tout indique qu’elle n’a en rien initié ce processus bien plus complexe qu’il n’y paraît. Et ce d’autant plus qu’à cause de l’occupation anglaise, l’esclavage n’avait jamais été aboli dans son île natale sous la Révolution. Lire la suite
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