La guerre, à l’ère de l’émotion et de l’information permanente

In LE FIGARO.fr :

« Ancien chef d’état-major des armées françaises, le général Henri Bentégeat estime que notre société d’immédiateté compromet le succès de nos opérations extérieures. Il est l’invité du Talk Stratégique du Figaro.

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Il n’est plus chef d’état-major des armées, mais il précise dans un sourire qu’il est toujours un «observateur extérieur et plutôt sympathisant» du monde militaire. Le général Henri Bentégeat a exercé les plus hautes fonctions militaires, et connaît bien les problématiques de Défense dont le futur pensionnaire de l’Elysée devra s’emparer: rehausser le moral de nos militaires, «qui vivent à un rythme infernal depuis plusieurs années» ; moderniser la dissuasion nucléaire ; et mesurer le bien-fondé de nos interventions extérieures. L’exemple libyen, cette «opération qu'(il) ne sentai(t) pas», est là pour nous le rappeler.

«Les crises se gèrent dans le temps long» prévient aussi le général Bentégeat, inquiet de voir nos opérations, compromises par l’urgence de notre société, répéter un refrain en quatre temps: «émotion ; intervention ; lassitude ; retrait». »