LES RENCONTRES UNIVERSITE DEFENSE ENTREPRISES

La journée RUDE Sciences en présence du Président de l’Université Lyon 1 et du général de Reboul, du professeur Lehot et de notre camarade Géraldine Jomir



Le 9 mars lors des RUDE-Sciences sur le campus de la DOUA, l’accent était mis d’un côté sur la prise en charge de victime type victime d’attentat, c’est à dire nombreuses victimes avec des plaies hémorragiques, et adapté au « tout public » c’est à dire en n’utilisant que des gestes de sauvetage au combat de niveau 1, gestes que chaque citoyen peut apprendre dans le cadre d’une formation aux premiers secours (gestes de secourisme classique) avec en particulier la pose d’un garrot pour la prise en charge de l’hémorragie massive, ou celle d’un pansement compressif, et le positionnement adéquat de la victime – mais qui sont adaptés à des situations potentiellement non sécurisées.

C’est le quotidien en opération extérieur en cas d’attaque, mais c’était aussi malheureusement le cas lors des attentats du 13 novembre.

L’idée était de montrer ces gestes de secours que chacun peut apprendre, qui ne nécessite pas beaucoup de matériel, mais qui peuvent sauver des vies.

Par ailleurs il y avait un « tunnel pédagogique » d’apprentissage, en partant de la présentation des acteurs de la chaîne santé du service de santé des armées (sur un document vidéo), de la présentation de doctrine de sauvetage au combat, basée sur ledamage control, pour prendre en charge une quantité importante de victimes en pré-hospitalier, et des posters de présentation de la doctrine d’utilisation d’un garrot, sa mise en place et celle d’un pansement compressif (posters pédagogiques).

Ensuite était proposé unserious game, jeu vidéo qui met le joueur en situation (attaque sur un groupe de combat, le joueur doit prendre en charge rapidement plusieurs victimes. L’accent est ici basé dans un premier temps sur la sécurisation (est on en situation de sécurité pour une prise en charge ?) en pratique il faut pratiquer le « pick and run » c’est à dire riposter ou faire riposter et aller mettre les blessés à l’abri (derrière un mur, une butte) (ce qu’on appelle faire un nid de blessé) puis effectuer très rapidement un tri (valide, non valide, DCD) et mettre en oeuvre les premiers gestes, en particulier la pose de garrot, le positionnement … Ce sont des gestes de secourisme de base que tout combattant sait effectuer… et que tout citoyen peut apprendre.

Ensuite deux personnels montraient la pose d’une garrot et celle d’un pansement compressif, en explicitant bien l technique du geste.

Puis les participants pouvaient eux même s’exercer à la pose, un moniteur à leur côté pour vérifier la bonne technicité du geste, ou la rectifier au besoin.

En parallèle avaient lieu des présentations dynamiques de sauvetage au combat de niveau 1 (celle que tout combattant possède) réalisées par un groupe de combat du Régiment Médical de la Valbonne.

Des entreprises de la Défense étaient également là pour présenter à ce public d’étudiants en sciences les métiers de la Défense.

En extérieur se trouvaient les CIRFA pour une présentation de la réserve opérationnelle de chaque armée (pas du Service de Santé des Armées, celle ci sera présente le 23 mars).

Pour le 23 mars, la journée RUDE Santé (sur le campus Rockefeller) est là aussi orientée sur ledamage control préhospitalier.

Les présentations dynamiques de sauvetage au combat seront réalisées par des étudiants en médecine et maieutique civils inscrit à un enseignement optionnel de défense et de sécurité et qui ont été formés au sauvetage au combat par le Service de Santé des Armées, par l’école du Val de Grâce grâce au CeFOS et au CESimMO (enseignement par simulation). Ils réalisent des gestes d’un niveau technique correspondant à celui des personnels de santé (en pratique plus de gestes, plus invasifs) et qui correspondent à la premières prise en charge médicale, gestes salvateurs (on est toujours dans ledamage control) mais dont la doctrine est d’être effectués très tôt par le personnel du SSA.

On retrouvera, identique, le même tunnel pédagogique pour que chaque participant puisse apprendre à poser un garrot et un pansement compressif.

Sera également en présentation la structure médicale avancée « PM14 » qui permet la médicalisation de l’avant (justement pour permettre au plus tôt et au plus proche du combattant la réalisation des gestes tels que ceux qui seront démontrés par les étudiants) ainsi que la première prise en charge médicalisée, le but étant de respecter la « golden hour » le délai de moins d’une heure entre l’évènement et la prise en charge médicale.