1916, LA BATAILLE DE VERDUN ET BERLIET

Quand l’orage d’acier s’abat sur Verdun, le 21 février 1916 à l’aube, la guerre dure depuis un an et demi. L’expérience de la bataille de la Marne, de la course à la mer a montré l’importance des transports motorisés. Le 15 octobre 1914, une instruction provisoire au sujet des transports de troupes en automobiles est publiée. Grâce à l’augmentation du parc de véhicules, à l’organisation des ateliers et aux progrès réalisés dans la doctrine d’emploi, le camion est devenu un remarquable outil militaire.

Les seules chances de résistance à Verdun dépendent des possibilités d’acheminement sur le front de renforts de troupes, matériels et munitions. Or, le chemin de fer à voie normale est coupé depuis le début des hostilités, l’autre à voie étroite « le Petit Meusien » offre un débit de 800 tonnes par jour alors qu’il faut une capacité de transport au moins dix fois supérieure. Reste l’unique route qui ne soit pas coupée, la départementale de Bar-le-Duc à Verdun, de 67 km, étroite – 7 mètres de large –  d’un tracé sinueux et médiocrement  empierrée. C’est de cette chaussée que va dépendre l’issue de la bataille.

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… Et quelques belles images de la fondation Berliet là.

Quant au char Renault FT17, sachez tout en regardant ce diaporama.